J’ai interpellé la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale afin de souligner l’importance de notre exception culturelle et la nécessité de la préserver pour soutenir nos artistes et cinéastes.
La France aime le cinéma, comme elle le prouve et l’a toujours prouvé. Notre pays, qui a inventé cet art grâce aux frères Lumière, a toujours su garder un cinéma fort, créatif, reconnu, admiré, chatoyant.
Nous pouvons être fiers qu’en l’espace de trois ans, deux palmes d’or aient été décernées à des films français : Titane de Julia Ducournau et Anatomie d’une chute de Justine Triet. C’est au talent de ces réalisatrices, bien sûr, mais aussi à celui des acteurs, des techniciens, des scénaristes, de tous les professionnels du cinéma, que l’on doit ces récompenses.
Mais c’est aussi l’exception culturelle française qui rend possible l’éclosion des talents, car elle permet de les accompagner, de les soutenir, de les financer. Oui, il y a un modèle français de financement du cinéma.
Né avec André Malraux, il a été maintenu avec engagement et volontarisme par tous les gouvernements, tous les ministres de la culture successifs.
Ce modèle unique au monde, qui nous est tant envié, combine argent public et argent privé et permet la diversité de la création, en soutenant les jeunes réalisateurs et en encourageant les tournages et les formations.
Grâce à notre exception culturelle française, nous favorisons l’émergence des talents en les accompagnant et en les finançant, selon un modèle unique qui suscite tant d’envie
Ensemble, nous continuerons à promouvoir et à célébrer notre cinéma français, un véritable trésor national.
